Neko Blanc
Nom : Keün
Prénom : Jahgal
Age : 59 année Catthéenne - [Correspondance humaine : 32 ans]
Matricule : NS - 8C
État : Mort
Rôle dans l'escouade : Close combat, corps à corps, Boucher
Type d'armes : Grand sabre à 2 mains
"Le fou semble sage quand il se tait... Moi je préfère taper !"
Évolution de l'armure dans le temps
Équipement de Neko Blanc
Face
Plastron en fibres d’aluminium tressé avec renforcement de Plastacier qui amortit les chocs
Jambière en Plastacier qui se veut léger et résistant
Epaulette de taille colossale en Plastacier recouvert de fibre d'aluminium tressé
Dos
Protection dorsale renforcée avec surprotection vertébrale en Plastacier
Queue Bionique renforcée
Arme
Grande épée style samouraï à deux mains, avec une lame immense. Elle a été créée par l’entreprise référente des Neko et a adopté pour la nano technologie avec des minis modules de projection plasma. Elle possède donc toute la partie affûtée de la lame en flux d’énergie thermique haute densité qui découpe tout sur son passage sans aucune résistance.
C’est Neko Blanc qui a demandé à avoir une lame démesurée, presque aussi grande que lui. De cette façon, même s’il est au corps à corps, il peut se servir de la longueur imposante de sa lame pour éviter les coups, tout en balayant devant lui efficacement.
Implant
Il est doté d'un implant pour améliorer les performances physiques de son corps, pour l’aider à porter son épée, améliorer sa musculature, pour rendre sa peau résistante et presque impénétrable. Situé dans le dos, entre les omoplates. N’a pas besoin de mise à jour, mais s’alimente tout seul grâce aux hormones qu’il dégage lorsqu’il laisse déverser sa rage sur le terrain, composé d’un mélange de cortisol et de Vitamine Cat’.
Casque
D'inspiration Samouraï, cela vient de son idéal, sa conception de la loyauté (mais avec son côté “psychopathe”, il a développé une idéalisation et en a détourné les valeurs pour s'en faire un culte).
Dans son enfance, il a vu une affiche avec un de ces casques de Samouraï, cette image est restée ancrée. Plus tard, lors d’un casse, il a volé une de leurs épées pour s’en servir lors de ses crimes suivants, alimentant cette image idéale d’enfance.
Lors de la conception du casque, il a été très pointilleux avec l’équipe, pour qu’il ressemble exactement à celui qu’il avait vu.
Et sans l'armure ?
Il est tout blanc à poil court avec un oeil vert et un oeil modifié grâce à un tatouage de couleur rouge sur l'iris. Il présente également une grande balafre qui scinde son visage en deux. Elle semble encore bien rosée, ce qui donne l’impression que ça s'est produit il y a peu. Il a également des traces de brûlures à divers endroits du corps (lié à son enfance). D’apparence très grande et plutôt très musclée, il ne passe pas inaperçu dans les rues.
Son Histoire
Dans un univers où les contours de la vie sont façonnés par les circonstances les plus impitoyables, j'ai émergé d'un environnement défavorisé. Mes racines se sont enfoncées dans un sol aride où l'éducation formelle et les préceptes de la vie raffinée étaient des privilèges lointains. Parmi les membres de ma famille, mon unique frère était mon compagnon de luttes et de rires au milieu de nos défis quotidiens, bien qu’il disparaisse dès que je me faisais battre par mon père.
Dans cet océan tumultueux de désespoir et de colère, j'ai commis l'irréparable. De ma main j’ai effacé la présence de notre père, lorsque j'approchais de ma 15ème année. Une explosion de rage m'a poussé à abandonner son corps dans une ruelle sombre, laissant derrière moi un acte aux conséquences irrévocables.
Cette même fureur s'est aussi déversée sur mon frère, une revanche pour sa passivité face à la douleur de notre enfance. Cependant, malgré la tempête en moi, je n'ai pas pu porter le coup final à cette figure, dont j'espérais la protection un jour, qui me restait, englué dans des souvenirs d'affection passée. Par la suite, celui-ci a disparu. Je ne l’ai jamais revu. Les éclats de notre relation passée brisée hantaient mes pensées.
La santé, qu'elle soit physique ou mentale, a ajouté une dimension sombre à mon existence. Mon corps était le réceptacle de la furie des accès de colère de mon père avant son décès, ce qui à laissé des stigmates sur mon corps qui ne s'effaceront plus. J’ai alors développé une furie alimentée par des sensations envoûtantes et des hormones libérées au cours de phases incontrôlables de rage, choses que j’ai découverte au moment de l’assassinat de mon père.
Mon histoire est une toile tissée de douleurs, de regrets et d'actions impulsives. La pauvreté qui a été mon compagnon de route, l'absence d'une éducation complète, la perte d'êtres chers et les tourments internes ont créé un tableau complexe de qui je suis devenu. Les choix que j'ai faits, les chemins que j'ai pris et les démons que je porte sont autant de facettes de ma réalité façonnée par le destin et les épreuves. Avec comme seul phare dans la nuit, ma mère, que j’avais protégé de mon père et qui était la seule personne à m'apporter du réconfort dans cette vie qui m’a déjà bien marqué.
Au fil du temps, mon parcours a sculpté mon caractère en des nuances inattendues. Toujours fidèle à mes convictions, ma loyauté s'est renforcée, mais avec une touche de nonchalance qui m'est propre. Je navigue entre des états d'esprit contrastés, du joyeux au pessimiste, du blagueur au sarcastique, créant un mélange intrigant.
Mon attitude défaitiste se manifeste quand je suis en mode "OFF", une période où je contemple la vie avec des teintes sombres. Cependant, lorsque je bascule en mode "ON", une tête brûlée émerge, prête à affronter les défis avec une audace imperturbable. Pour autant, mon sens aigu de la loyauté brille toujours aussi ardemment, mais seulement pour ceux qui ont le privilège de se trouver de mon côté.
Au cœur de mes préférences se trouvent les récits captivants des samouraïs et de leur mode de vie. L'écho de la violence et des blessures de guerre résonne en moi. Les figures ancestrales des samouraïs captent mon imagination et m'évoquent un sentiment de connexion avec ce mode de vie aujourd’hui disparu. Cependant, dans le monde réèl, il y a des aspects que je répugne. La fragilité, qu'elle soit physique ou émotionnelle, est quelque chose que je ne peux supporter, une faiblesse que je redoute peut-être en moi-même.
Mes qualités et mes défauts se sont intensifiés avec les épreuves. Mon addiction aux sensations provoquées par mes phases de rage, bien que sombre, est une part inaliénable de mon être. Je suis aussi tranchant que sarcastique, en particulier quand les sujets sensibles sont évoqués. La paranoïa, insidieuse, s'est immiscée dans mon esprit avec le temps, teintant ma perception.
Mes compétences sont taillées pour la survie dans ce monde implacable. Je peux discerner les subtilités des lieux et des zones géographiques, m'armant ainsi en conséquence pour chaque situation. Cependant, la subtilité et la retenue ne font pas partie de mon répertoire lorsque je suis en mission.
Mon chemin m'a conduit à travers des détours sombres et des décisions équivoques. Avant d'être emporté dans le projet Neko, mon existence se déployait dans les marges de la société. Les chaînes de l'emploi conventionnel ne me convenaient pas, et j'ai exploré des chemins plus obscurs. D'abord lié à un gang, j'ai rapidement abandonné cette voie. La survie m'a conduit à la vie de mercenaire, volant et dérobant tout ce qui pouvait m'assurer un repas ou un abri, des biens bioniques aux précieuses œuvres d'art. C’est ce qui m’a conduit droit en prison pour mes crimes.
Ma sélection pour le projet Neko était une surprise, je n’en avais jamais entendu parler. C’est ma définition de la loyauté qui rythmait mes actes, aussi sombres soient-ils, a été un élément déterminant dans ma sélection. Mes antécédents de vols violents, où les témoins étaient souvent muets à jamais, m'avaient préparé à ce rôle. Je connais chaque recoin de la ville comme ma poche.
Poussé par l'ultimatum de la peine de mort ou une seconde chance offerte par le projet Neko, j'ai choisi cette dernière. Bien que je ne comprenais pas complètement ma place dans tout cela, mes actions passées m'avaient montré que mon comportement répréhensible pouvait parfois aider ceux dans le besoin. Les missions des Neko étaient une extension de cette idée, et peu à peu, j'ai trouvé un terrain d'entente avec leur idéologie.
Mon corps a subi des modifications, transformant ma queue en une version bionique et intégrant un implant dans mon dos. Ces altérations m'ont laissé perplexe, mais une part de moi reconnaissait la nécessité de ces changements pour mon adaptation à ce nouveau rôle.
Toutefois, l’implant que l’on a pu me poser se révèle défectueux, bien que je n’en ai pas conscience. Celui-ci, occasionnera de plus en plus de perte de contrôle de moi même. Des accès paranoïaque et bien d'autres désagréments du type. Sans le savoir, j’avais provoqué la mort d’une personne, plus précisément d’un proche de l’un des médecins qui m’a opéré pour mon intégration chez les Neko. Celui-ci ne pouvant me supprimer brutalement, il avait consciencieusement fait en sorte de trafiquer mon implant pour me diriger lentement vers ma perte. Comme une bombe à retardement, on ne sait pas quand cela explosera.
Pour ce qui est de ma relation avec les autres membres du projet était teintée de méfiance. Ma confiance avait été érodée par mon passé, et les liens chaleureux étaient rares. Mon isolement dans ma chambre était une manière de me préserver, de m'évader dans mes pensées et de m'entraîner sans relâche. Les interactions sociales étaient rares et souvent accompagnées de mon tempérament colérique, prêt à exploser au moindre conflit.
Les soirées et les rassemblements étaient loin de susciter mon enthousiasme. Je ne m'intéressais guère aux contacts, préférant me tenir à distance des autres. Les moments de détresse ou de blues d'un camarade ne m'incitent pas à tendre la main, préférant observer de loin plutôt que de m'impliquer.
Ma passion pour l'entraînement physique et ma soif de savoir me guidaient dans ces moments de répit, loin du tumulte du monde extérieur.
Mon chemin au sein du projet Neko était encore une évolution en cours, une transformation complexe de qui j'étais en qui je pourrais devenir, tout en portant le poids de mon passé sombre et de mes émotions en ébullition.
